Coloquinte dans l'antre du géant métamorphe "Hok-Bras", ou une certaine manière de fêter l'été
Ce samedi 21 juin 2025, la chorale a dû enjamber des fémurs, des peaux de créatures bien étranges, résultats des multiples mutations du géant, afin de donner son traditionnel récital pour célébrer la sacrosainte fête de la musique.
La canicule n'avait pas encore commencé, mais on était tout de même bien installé dans la fraîcheur de la chapelle "Saint Esprit".
Un répertoire quelque peu rénové avec des vieux standards a été présenté à un auditoire malgré tout fourni. Dans la moiteur d'un environnement, proche à la fois des grottes de Lascaux et du lavoir de Bourg-sur-Gironde, les spectateurs étaient tout ouïe, leurs séants confortablement installés sur des os de mammouth et leurs doigts s'agitant dans les petits bassins d'eau polluée par les déchets issus du travail des tanneurs.
Le chœur des femmes a produit des chants sacrés, celui des hommes: des polyphonies Corses ou Basques et le chœur mixte: des chants connus ou nouveaux. François a fait chanter la foule à la cantonade, "couleur café", "jardin d'hiver" ont résonné le long des peaux de bêtes accrochées un peu partout. Puis pour finir un chant en canon venant d'Afrique nous a tous enchantés.
A la fin de ce moment suspendu, les choristes se sont égayés dans la ville d'Auray, qui derrière des verres de bière ou des assiettes de moules-frites.
Ça sentait la fin de l'année, l'auberge Espagnole et la ballade chantée.
Dominique
Merci à Brigitte et à Henri pour leurs clichés